Au départ, Nimbin n’était rien d’autre qu’un coin de nature, terre d’accueil d’un festival hippie dans les années 70. A la différence près qu’à la fin de celui-ci, les festivaliers ne sont pas repartis, et ont créé leur propre ville.
Depuis le bouche à oreille a fait son affaire, et nombreux sont les touristes qui viennent y faire un saut, s’émerger le temps d’une journée dans cette ville de non droit.
Et pourtant, la première chose que nous avons vu en arrivant, c’est bien un commissariat… Mais on commençant à parcourir la ville on s’est très vite dit qu’il devait être dans le coup aussi !
It is what it is and always will be.
Des échoppes aux milles couleurs et aux milles odeurs, des galeries d’art, un musée farfelu, des cafés qui vous proposent des « special cakes » avec le coffee, des boutiques « ambassadrice » de la weed, qui défendent les vertus de la Marijuana et luttent pour sa légalisation, sans oublier bien sûr les habitants.
Nul doute, ceux sont bien les même qu’il y a 40 ans. Les cheveux longs et les dreads semblent être de mise ici, et c’est à contre cœur que nous sommes bien obligés de reconnaître que la drogue ne leur a pas fait que du bien.
Les horaires d'ouvertures d'un des magasins, pas facile de s'y retrouver!
Tags à Nimbin.
Nimbin Hemp Embassy, we are not criminals.
Dans la rue principale on nous propose à tour de rôle marijuana, magic mushrooms, space cookies (définitivement le commissariat est de le partie !), on comprend vite de quoi ils vivent ici.
Par contre on comprend moins pourquoi il n’y a pas un barrage de flics à quelques kilomètres de la ville, mais visiblement les autorités ont décidé de fermer les yeux sur Nimbin, pour le bonheur de ses habitants et des visiteurs… mais pour encore combien de temps ?